Tags
Language
Tags
May 2024
Su Mo Tu We Th Fr Sa
28 29 30 1 2 3 4
5 6 7 8 9 10 11
12 13 14 15 16 17 18
19 20 21 22 23 24 25
26 27 28 29 30 31 1

Stefan Zweig, "Trois maîtres: Balzac, Dickens, Dostoïevski"

Posted By: TimMa
Stefan Zweig, "Trois maîtres: Balzac, Dickens, Dostoïevski"

Stefan Zweig, "Trois maîtres: Balzac, Dickens, Dostoïevski"
2021 | ASIN: B096G8N6PF | Français | MP3@128 kbps | 6 hrs 30 mins | 357.2 MB

A travers l'étude des oeuvres de ces trois écrivains du XIXe siècle, Zweig analyse ce que peut être la psychologie du romancier de race, celui qui crée son propre univers.

Stefan Zweig est fasciné par les grandes aventures de l'esprit humain, et particulièrement celle de la création romanesque.

Trois maîtres, ce sont trois « géants » du XIXe siècle qui ont forgé un univers autonome, portant l'empreinte d'une puissante personnalité, avec ses types humains, ses lois morales, sa métaphysique.

Chez Balzac, l'élan créateur exprime une volonté de puissance par rapport à la société ; chez Dostoïevski, l'affirmation d'un destin tendu entre extase et anéantissement ; chez Dickens, l'accord entre un génie individuel et les traditions d'une époque. Chacun incarne ainsi un « type » d'artiste exemplaire.

Pénétration psychologique, admiration passionnée, intime complicité d'un romancier avec ses grands modèles, font de Trois Maîtres un chef d'oeuvre critique inégalé.

" Ce volume réunit trois essais conçus d'abord séparément : le Balzac a paru en 1908, le Dickens en 1910 ; entrepris en 1910, le Dostoïevski est resté sur le métier jusqu'en 1919. Lorsqu'en 1920 Zweig publie Trois maîtres, ce volume est déjà devenu dans ses projets le premier élément d'une vaste architecture, Les Bâtisseurs du monde, ensemble de triptyques consacrés à divers types de génies qui ont édifié le monde de l'esprit.

«Seuls grands romanciers du XIXe siècle», les trois «Maîtres» dressent face à la Création un nouveau cosmos régi par ses propres lois ; et en même temps, comme dans un miroir magique, ils transforment et enrichissent l'image que nous avons d'elle. En confrontant ces géants, Zweig cherche à élucider les traits communs et les caractéristiques individuelles de chacun tel qu'il se révèle dans ses personnages, ceux-ci se trouvant en retour éclairés par la vie de leur créateur.

Mais ce ne sont pas seulement des raisons «objectives» qui font que Zweig les élit comme sujet d'étude ; avec eux, il entretient un dialogue intime spécifique.

Avec Balzac, le face-à-face s'étendra sur plus de trente-cinq ans ; l'ambition d'une «typologie de l'esprit humain» répond au même objectif de totalisation cohérente que l'«encyclopédie» balzacienne.

L'univers de Dickens semble représenter pour le jeune Zweig le comble de l'exotisme, mais son étrangeté n'a rien qui puisse susciter l'enthousiasme, elle exclut toute exaltation du pathos : ce que le romancier peut faire de mieux, c'est rendre «intéressant et presque digne d'amour ce monde antipathique du rassasiement et de l'embonpoint».

À l'autre bout du continent, dans une Russie où les bouleversements de la modernité se heurtent à la démesure des «forces élémentaires et éternelles», s'est dressé un type de génie diamétralement opposé à celui de Dickens : Dostoïevski, comme une part de Zweig lui-même, «n'aspire qu'à l'intensité».

Analyste fin et passionné, Zweig se montre dans ces Trois maîtres tout à la fois conteur et critique hors pair
." - Serge Niémetz
Voir mes autres releases > Bonne lecture