Jean-Sébastien Poncelet, "La tendresse des séquoias"

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Jean-Sébastien Poncelet, "La tendresse des séquoias"

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En une nuit, cinquante maisons bruxelloises sont recouvertes de motifs étranges. Maxime Peeters enquête sur cette manifestation artistique faite de graffitis démesurés.

Quand cinquante habitations bruxelloises se couvrent de motifs étranges en l'espace d'une nuit, Maxime Peeters pressent qu'il ne s'agit pas d'une simple manifestation artistique. Son enquête journalistique sur ces tags démesurés a tôt fait de se transformer en quête personnelle. Mené sur un rythme haletant, La Tendresse des séquoias tente de répondre à cette question : et si nous venions au monde le jour où nous décidons de dessiner nous-mêmes l'avenir ?

Extrait
"En arrivant à Boitsfort, Maxime s’attendait à trouver quelques façades abîmées. Il était loin du compte. Il y en avait des dizaines. C’était insensé! Des motifs géométriques s’étalaient à la peinture noire sur les maisons. D’étranges polygones, arcs de cercles ou traits épais avaient été comme décalqués, certains recouvrant plusieurs maisons contiguës d’un seul tenant. Quand des dizaines d’habitations bruxelloises se couvrent de motifs étranges en l’espace d’une nuit, Maxime Peeters pressent qu’il n’est pas uniquement en présence d’une manifestation artistique. D’abord journalistique, sa quête va prendre un tour plus personnel. Au hasard de ses rencontres, il va découvrir que le meilleur peut engendrer le pire autant que le pire peut engendrer le meilleur. Et si nous venions au monde le jour où nous nous affranchissons du passé pour dessiner nous-mêmes l’avenir?"

Jean-Sébastien Poncelet est né à Bruxelles en 1970. Lecteur pathologique et versatile, il décide en 2013 de franchir le pas et prend lui-même la plume pour ne la reposer que deux mois et demi plus tard. Il lui reste à choisir un titre. Ce sera La Tendresse des séquoias.