San-Antonio, "Si ma tante en avait"

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San-Antonio, "Si ma tante en avait"

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Exilés en Bretagne, San-Antonio et Bérurier s'ennuient à mourir, jusqu'au jour où le cadavre d'un marin est retrouvé dans le port de Ploumanach-Vermot. Ce meurtre met un terme à leur monotonie et leur permet de retrouver une vieille connaissance en la personne du sous-préfet.

Le commissaire San-Antonio prend du bon temps en Bretagne !

« Si ma tante en avait eu, les choses se seraient passées autrement. Ce livre n'aurait pas eu lieu, mon éditeur aurait donc été en faillite, plusieurs centaines d'ouvriers du livre seraient allés grossir la cohorte des chômeurs, l'économie française n'y aurait pas résisté, la pauvre, tant déjà qu'elle boite. La révolution en aurait consécuté. Là-dessus la Russie nous praguait dans la foulée, histoire de rétablir l'ordre. Ce que voyant, les Ricains s'annonçaient pour « pas de ça, Lisette ! ». Conflit mondial, bombes nucléaires énucléantes et découillantes. Fin de la vie sur la planète. Point à la ligne. Voilà, brièvement résumé, ce qui se serait passé si ma tante en avait eu. En outre, si ma tante en avait eu, on l'aurait appelée « mon oncle », pas vrai ? Heureusement, ma tante n'en avait pas. Par contre San-Antonio et Béru, eux, en avaient. Et des grosses comme ça, viens voir ! »
San-Antonio