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Arielle Dombasle & Nicolas Ker - La rivière Atlantique (2016)

Posted By: LoveHive
Arielle Dombasle & Nicolas Ker - La rivière Atlantique (2016)

Arielle Dombasle & Nicolas Ker - La rivière Atlantique (2016)
Chanson | MP3 CBR 320 kbps | 00:45:23 | 104 MB
Label: Pan Americana

Certains ont découvert Arielle Dombasle en naïade rohmerienne, naissant de l'écume d'une plage de Granville, pour d’autres ce fut devant leur télévision, dans cet épisode de Miami Vice, « Definitely Miami », où surgissant d'une piscine elle séduit instantanément Don Johnson, alias Sonny Crockett. Femme fatale vampirisant les hommes, mariée au violent et ténébreux Ted Nugent, hard-rocker à la ville et serial-killer à l'écran. Cet océan séparant ces mondes si lointains, Granville de Miami, Rohmer de Michael Mann, n'a jamais été pour Arielle plus large qu'une rivière. Naissance en Amérique, enfance au Mexique, vivant en France : elle saute d'un continent à l'autre comme elle passe du cinéma à la musique, de la réalisation au chant. Rapprocher les rives, se défaire des frontières. C'est pourquoi elle a demandé pour ce nouvel album la voix de Nicolas Ker. Musicien prolixe, chanteur de Poni Hoax et leader du groupe Paris, qui lui-même traversa beaucoup de mers et d'océans avant d'accoster à la Goutte d'Or, dessinant à travers les cartes une ligne brisée entre Phnom Penh, Alexandrie et la Courneuve où il grandit. « Ecrivez-moi un album Nicolas » : c'est ainsi que naquit « La Rivière Atlantique ». Soit la rencontre du glamour transatlantique d'Arielle et du romantisme noir de Nicolas Ker, une rencontre qui permettra aussi de raconter une histoire, plus mélancolique. Celle des douleurs de l'exil, envers de cette liberté, de ces attaches flottantes. Sur un paquebot fendant les mers, une mère, Francion-Lise Garreau-Dombasle, pose une éternelle question à son enfant. « Tu préfères la France ou l’Amérique ? », et Arielle de répondre : « Je préfère le bateau ». Une mère convalescente : elle traverse les océans, pour consulter les médecins, sa fille l'accompagne toujours. C'est la mort qui attend son heure, plus ou moins pressante, pour enlever les visages aimés au regard des vivants, aux enfants qui devront alors s'aventurer seuls, en des territoires où l'absence est une tristesse qui accompagne partout, et que l'art seul peut conjurer. Deux voix aux timbres mêlées : l'une grave et mélancolique, l'autre aérienne et subtile, unis pour chanter selon des humeurs tantôt épiques - « I'm not here anymore », tantôt intimiste - « Carthagena » -, mais toujours depuis une sensibilité commune. La délimitation de ce territoire-là, qui recouvre aussi bien le romantisme solaire du Bono de « With or Without you », au tragique amoureux du Liebestod de Wagner. Cordes heurtées des guitares électriques ou caressées de l'archet d'Henri Graetz, violoniste prodige accompagnant nos deux capitaines, fracas des cymbales orchestrés par Marc Ker, ensemble emporté par des orgues gothiques, période The Cure - Funeral Party. « La Rivière Atlantique » est ce mouvement, entre ivresse déambulante et ligne tracée, mélancolie et joie d'amour. La destination est arrêtée – la mort -, mais nombreux peuvent être les détours amoureux. Un mot à la fois pour décrire la synthèse des contraires et « La Rivière Atlantique » : romantisme.

Tracklist:
01. I’m Not Here Anymore (3:09)
02. The Endless Summer (3:00)
03. Carthagena (4:04)
04. The Tempest (4:10)
05. Happiness Still in Blue (3:25)
06. The Ice Skater Cries (4:09)
07. Point Blank (6:50)
08. The Other Sister (3:45)
09. God Is the Slave (2:59)
10. Cats From Heaven (5:17)
11. Good Night Precious (2:51)
12. The Bridal Veil (1:49)