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Florent Pagny - C'est comme ça (2009)

Posted By: Capitaine Flam
Florent Pagny - C'est comme ça (2009)

Florent Pagny - C'est comme ça (2009)
MP3 | French/Spanish | 320 Kbps | 114 Mb | 50mn09s


Né d’une mère cantatrice amateur et d’un père ouvrier, le 6 novembre 1961 à Chalon-sur-Saône, Florent Pagny développe très tôt le goût de l’indépendance, une valeur qu’il fera sienne de son adolescence lorsqu’il abandonne ses études et quitte le domicile familial, jusqu’à son parcours atypique dans le pays sage de la chanson française.
A treize ans, il remporte un concours de chant organisé par Le Dauphiné Libéré sur le Tour de France cycliste, et se fait déjà remarquer pour sa voix puissante. Passionné et tiraillé entre ses deux passions, l’art dramatique et le chant, le jeune Pagny part de Bonneville (Haute-Savoie) pour arriver à Paris, où tout peut arriver avec l’ambition dont il fait preuve. Il commence par fréquenter les cours de théâtre, ce qui ne lui convient guère, puis prend quelques cours de chant au Conservatoire de Levallois-Perret, tout en vivant de petits boulots (baby-sitter, commis de restaurant, courtier en publicité).
Avec son organe réparti sur six octaves, Pagny effectue un tour de chant au restaurant Le Vin des Halles, à Paris. Le jeune chanteur à la voix de stentor a alors l’étoffe du parfait « titi parisien » sous son blouson de cuir, son catogan et sa boucle d’oreille.
Barman de nuit au Broad, il fait connaissance de personnalités du show-biz parisien jusqu’à ce que l’imprésario Dominique Besnehard le remarque (pour sa silhouette) et lui propose un petit rôle dans le film de Jean-Jacques Beineix, Diva (1981), mais se fait recalé lors de l’audition. Il rencontre néanmoins Marceline Lenoir, qui va devenir son agent pour les quinze années à venir. Courant les castings, il est engagé dans L’inspecteur La Bavure de Claude Zidi (1982, avec Coluche), L’As des as de Gérard Oury (avec Jean-Paul Belmondo), L’Honneur d’un capitaine (Pierre Schöndoerffer) et La Balance de Bob Swaim (avec Nathalie Baye). Dans Fort Saganne (1983), réalisé par Alain Corneau, Florent Pagny figure à l’affiche dans un second rôle aux côtés de Gérard Depardieu. D’autres expérience cinématographiques suivent avec : Les Fauves (1985), Blessure – dont il compose le générique -, La Femme de ma vie (1986), et Les Keufs (1987) avec Josiane Balasko.
Florent Pagny travaille également pour le petit écran, dans la comédie musicale Télé-folies Tous en Chaîne, et des téléfilms comme La Nuit du coucou ou La Chaîne, et la série La Vie de François Villon inachevée. Malgré tout, c’est la chanson qui le démange. C’est Gérard Louvin, rencontré lors de ses premières soirées-cabaret, qui lui met le pied à l’étrier avec le 45-tours « N’importe quoi » (1987) dénonçant les ravages de la drogue.
Résultat : le titre se vend à un million d’exemplaires et reste dix semaines dans le haut du Top 50. C’est l’occasion de donner un spectacle au Cirque d’Hiver de Paris le 7 juin.
Le disque suivant, « Laissez-nous respirer » se veut moins moralisateur, pour le nouveau « loubard » de la chanson. Et en 1989, il livre son interprétation de « Comme d’habitude » de Claude François. Un album est alors impatiemment attendu, qui paraît en avril 1990 sous l’intitulé Merci. Celui-ci comprend ses succès et quelques reprises (« Asimbonanga » de Johnny Clegg). Mais le titre qui retient l’attention est « Presse qui roule » (« me casse les c… »), spécialement destiné aux medias qui font grand état de sa liaison avec Vanessa Paradis, entammée sur le tournage d’une Sacrée soirée américaine, en décembre 1988. En janvier 1991, Florent Pagny fait sa première apparition au Zénith de Paris.
Il faut attendre l’été 1992 pour voir arriver un nouvel album, Réaliste. L’humeur n’est pas à la gaieté après sa séparation d’avec l’interprète de « Tandem », comme en témoigne le simple « Tue moi » qui lui est adressé. L’autre raison supputée est la déroute financière à laquelle il fait face après avoir dépensé tout ce que ses droits d’auteurs lui ont rapporté.
Les huissiers se font alors plus pressants, et lui donnent rendez-vous au prochain album.
Son troisième disque, Rester Vrai, est publié en avril 1994. Il est momentanément sauvé par ces onze chansons, dont trois sont signées Sam Brewski, alias Jean-Jacques Goldman. Le précédent parlait de rupture, celui-ci évoque l’amour retrouvé auprès de sa nouvelle compagne, l’actrice argentine Azucena (qui donne naissance à leur fils, Inca, en mars 1996). La carrière de Florent Pagny redémarre sous de nouveaux auspices avec un mini-album de compilation, Bienvenue Chez Moi, qui atteint le million et demi d’exemplaires vendus, et inclus trois titres inédits dont le tube lyrique « Caruso » d’après la chanson de Lucio Dalla. L’année 1996 est ponctuée de plusieurs spectacles donnés au Cirque d’Hiver, au Zénith de Paris (le 11 juin), et à Bercy (le 9 décembre). Entre-temps, Florent Pagny retourne au studio pour enregistrer ce qui sera son plus grand succès.
Principalement interprète, bien qu’il possède des capacités d’auteur démontrées, Florent Pagny se voit proposer des textes de Pascal Obispo, Zazie et Art Mengo pour son nouvel album, Savoir Aimer, qui paraît en octobre 1997. Le premier titre extrait en simple, l’intitulé du disque, entre directement à la tête du classement des ventes nationales.
Les chiffres de ventes de l’album, qui avoisinent le million et demi d’exemplaires, constituent une bonne surprise, confortée par la récompense d’une deuxième Victoire de la musique dans la catégorie « Meilleur interprète masculin de l’année », décernée en février 1998. Au mois de juin, Pagny figure parmi les rares chanteurs du domaine pop-rock (avec les Spice Girls et Stevie Wonder) à être invités au Pavarotti International Show organise dans la ville du ténor italien, à Modène. Trois mois après, Johnny Hallyday le convie sur scène pour un « Pénitencier » en duo.
Le 5 octobre 1998, Florent Pagny distille son répertoire dans le Palais Omnisports de Bercy (Paris), devant treize mille spectateurs. Dans le même temps, son nouveau titre « Dors », signé Erick Benzi, se classe dans les playlists des radios et les hit-parades. Plus à l’aise sur scène qu’à ses débuts, le baryton de la chanson effectue une tournée jusqu’à la fin de l’année.
De temps à autre, Florent Pagny aime consacrer un disque à ses airs favoris. C’est le cas de Re-Création, paru fin 1999, qui comporte dix-sept reprises du répertoire de la chanson et du rock français, de Léo Ferré à Trust (« Antisocial », évidemment), revus et arrangés par son nouvel acolyte Pascal Obsipo.
Une parenthèse qu’il peut se permettre puisque son public reste large et fidèle.
Un an après, il revient avec une production originale intitulée Châtelet-Les Halles, un drôle de nom d’une station de métro parisien pour un album. Les auteurs se bousculent à l’entrée : Pascal Obispo et son complice Lionel Florence, Calogero, David Hallyday, Art Mengo, Gérard Presgurvic, et Eric Chemouny parviennent à insérer un texte. Le chanteur est depuis quelques années installé en Argentine, dans la région de Patagonie, où il possède une vaste propriété et du bétail. Cet environnement bienfaiteur l’éloigne des plateaux parisiens pour lesquels il ne se déplace qu’en période de promotion, quasi uniquement à la télévision, n’accordant aucune interview à la presse écrite.
Fin 2001, Florent Pagny revient avec une moisson de duos portant le titre sibyllin 2, et constituée de reprises et d’originaux en compagnie de Lara Fabian (« Et maintenant »), Pascal Obispo, Eddy Mitchell, Patrick Bruel, David Hallyday, Natasha St-Pier, Axel Bauer, Daran et Souad Massi. Une émission télévisée est consacrée à l’événement. Puis c’est une longue période de silence qui s’installe, le temps de choisir de nouvelles compositions pour Ailleurs Land (avril 2003). A cette occasion, le chanteur débarque avec un nouveau look très « pampa » revisité par le show-biz avec dreadlocks et lunettes teintés et poncho rayé. Pris dans de nouvelles affaires fiscales qui parasitent sa réputation, il ne s’en laisse pas conter en adressant le titre « Ma Liberté de penser », signé par le duo Florence – Obispo. L’album et le single se classent en tête des classements, suivis par « Demandez à mon cheval », Pagny devenant plus offensif que jamais. Comme à l'accoutumée, l’album recèle son lot de plumes réputées : Calogero (pour le single « Je trace »), Daniel Lavoie, Daran, et aussi l’actrice Sandrine Kiberlain (« Sur mesure ») qui fait ses premiers pas dans la chanson. Inévitablement, Pagny participe en mai à la première soirée Night of the Proms, avec un orchestre symphonique, avant quelques concerts à l’Olympia et un passage au Stade de France lors du concert-anniversaire de Johnny Hallyday. Son retour au cinéma dans le film Quand je vois le soleil de Claude Cortal, aux côtés de François Cluzet et de la danseuse Marie-Claude Pietragalla, passe quasiment inaperçu.
En novembre 2004, alors que la justice le condamne en première instance dans l’affaire qui le confronte au fisc, Florent Pagny retrouve l’univers du chant lyrique dans l’album Baryton. Devant un grand orchestre et une soixantaine de choristes, il revisite à sa manière des airs de Verdi, Puccini et de Leonard Bernstein (West Side Story), mêlés à des chansons originales de Calogero et Daran, dont le single « Io Le Cante Per Te ». Le Spectable Baryton présenté à l’automne 2005 fait l’objet d’une captation pour un CD et DVD live qui paraît l’année suivante.
Le neuvième album de Florent Pagny, Abracadabra, est lancé en avril 2006. Avec de nouvelles chansons écrites par Daran et la collaboration de jeunes auteurs : Raphaël pour « Comme l’ eau se souvient », le trio Oxmo Puccino – Nat Alhister et Ben Ricour pour « Vivons la paix », et Miossec avec « Ca change un homme ». Le public découvre un chanteur plus sobre et intimiste.
En septembre 2007, Florent Pagny – chevelure rasée et bouc – est invité sur les Duos de Marc de son ami Lavoine pour interpréter « Un ami ». Et le 19 novembre, il publie un album entièrement consacré à Jacques Brel, Pagny Chante Brel, qui se double d’un spectacle retransmis en direct à la télévision. Quoiqu’il ait envie de faire, ça marche, et ce pari audacieux est tenu.

C’est Comme Ça (sans rapport avec le standard des Rita Mitsouko, et à l’intitulé trompeur, car pratiquement seuls mots en français de l’ensemble) n’est pas simplement un album en espagnol, mais bien un disque à destination des hispanophones et des publics d’Amérique latine, friands des refrains mobilisateurs, et des hommes déterminés.
On sait que, depuis plusieurs années, les aléas de l’existence (ou le désir de prendre le champ), ont conduit Pagny à s’installer avec femme et enfants en Patagonie, se livrant ponctuellement à quelques activités parallèles, tel l’élevage. C’est sans nul doute les bottes fichées dans cette terre de merveilles et de misère que le désormais uniquement interprète a conçu l’idée d’une collection de chansons, non pas adaptations faciles en castillan de certains de ses succès, mais bien créations originales.
A Miami, il croise Julio Reyes, Colombien exilé, et c’est à quatre mains que les déracinés opèrent la sélection des sessions : une chanson titre composé par le Cubain de Paris Raúl Paz (grand artisan des ponts jetés entre pop, rock, et tradition musicale), une autre mélodie offerte par Diego Torres (la star argentine du moment), démontrent le sérieux de l’entreprise, et le souhait du chanteur de cerner au plus près sa culture d’adoption.
Les douze chansons dans lesquelles Pagny insuffle une puissance émotive bien connue sont aérées de cinq intermèdes instrumentaux composés par Julio Reyes Copello, immense créateur de musiques de films. Enfin, deux reprises agrémentent le programme : une version franco-espagnole de « Que Nadie Sepa Mi Sufrir », mieux connu sous le titre d’ « Amor de Mis Amores », et qu’Edith Piaf immortalisa en France et dans le monde (« La Foule ») : Pagny y dévale la mélodie avec la fièvre d’un jeune homme. Quant à « Vuelvo Al Sur », tango de la mort, et partition signée Astor Piazolla, alors roi argentin de Paris, qui clôt l’album, son détachement de tragédie antique et de désespoir digne sont magnifiés par un quatuor à cordes pointilliste.
Le Français habite la moindre mélodie avec une mâle assurance, et la puissance de la voix est talentueusement servie par la diversité des arrangements, qui font voyager d’un orgue bourdonnant à l’ambiance chaleureuse d’un refrain country, en passant par un déchaînement urbain, ou le défilé nostalgique d’une fanfare de rue.
Après un hommage à Jacques Brel, les principes de l’electro appliqués à la chanson française, ou une incursion au royaume de l’opéra, nouveau pari d’un trublion de la musique hexagonale. C’est comme ça.


Tracklist:

01. Florent Pagny - El Carnaval (0:44)
02. Florent Pagny - C'est Comme Ca (4:29)
03. Florent Pagny - Amar Y Amar (3:24)
04. Florent Pagny - Te Puedo Acompanar (3:09)
05. Florent Pagny - Decirle Adios Al Adios (3:17)
06. Florent Pagny - En El Teatro (1:48)
07. Florent Pagny - En La Vida (3:42)
08. Florent Pagny - A Las Puertas De La Iglesia (0:56)
09. Florent Pagny - No Pasa Nada (4:15)
10. Florent Pagny - Que Nadie Sepa Mi Sufrir (3:12)
11. Florent Pagny - La Cancion Del Pescado (3:49)
12. Florent Pagny - Me Siento Bien (3:31)
13. Florent Pagny - El Mundo (0:36)
14. Florent Pagny - Sin Despertar (4:02)
15. Florent Pagny - Duele (3:31)
16. Florent Pagny - Paris (1:20)
17. Florent Pagny - Vuelvo Al Sur (4:15)

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Enjoy guys…!!!

Link updated on June 14th at 5:53am