Dalibor Frioux, "Vies électriques"

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Dalibor Frioux, "Vies électriques"

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Au début du XXe siècle, le jeune Allemand Hans Berger, psychiatre méprisé pour son attrait envers le mystique, consacre ses recherches médicales à la détection d'une énergie psychique qui expliquerait les expériences de télépathie qu'il a eues avec sa soeur. De son côté, le neuropsychiatre juif polonais Zenon Drohocki travaille sur un système à électrochocs pour guérir la mélancolie des détenus.

L'électricité fascine, les scientifiques font la course aux découvertes. Parmi eux, le neuropsychiatre Hans Berger consacre sa vie à la mystérieuse « énergie psychique » capable d'expliquer ses expériences de télépathie avec sa soeur adorée. Cette quête presque mystique le conduira à inventer l'électroencéphalogramme et à capter les ondes du cerveau, alors qu'agonise bruyamment l'Allemagne de Weimar.

Le juif polonais Zenon Drohocki poursuit ces travaux au Collège de France quand il est arrêté par la Gestapo en 1943. Déporté, il parvient à fabriquer un appareil à électrochocs dans l'hôpital de fortune d'Auschwitz-Monowitz. Avec l'accord ambigu des médecins SS, il tente ainsi de guérir de la dépression des détenus promis à la mort…

Figures historiques méconnues, Berger et Drohocki trouvent dans leurs recherches une raison d'être, au point d'en perdre de vue les impasses et les dangers. Dans ce puissant roman de deux vies en miroir, Dalibor Frioux nous raconte la science plongée dans la tourmente de l'Histoire. Un voyage vertigineux.